L’impossible quête du silence et autres mistrals cinglants

Le mistral, ce vent qui rend fou.

C’était le titre d’un documentaire un peu chiant qui passait une après midi de l’été dernier sur France 3 région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA pour les intimes). Devant cet intitulé, je n’avais pas pu m’empêcher de rire, me disant que les gens du sud portaient bien leur réputation de grands exagérateurs devant l’éternel. Que ne m’étais-je tue ce jour là ? Depuis, je suis poursuivie par le mistral.

La première fois que je l’ai rencontré, c’était sur le quai de la gare TGV d’Avignon, j’avais trouvé qu’il piquait un peu fort les oreilles mais que tout de même, c’était pas la mer à boire, pas de quoi en chier une pendule. Le mistral est plus vicieux que ça, il prend possession de la nuit sans crier gare, d’abord, il souffle par petits coups, ça nous rend tout contents parce qu’on se dit que l’atmosphère va s’alléger un peu, qu’une petite brise est toujours la bienvenue, puis on en vient à fermer la fenêtre quand, à six heures du matin, cette même petite brise menace d’arracher les solides volets en bois à coups de rafales atteignant parfois les 120 km/h. Le plus désagréable avec le mistral, ce n’est pas tant la fraîcheur qu’il véhicule, ni les cheveux qui s’envolent pour venir se coller sur vos lèvres enduites de beurre hydratant, non, ce qui est à la limite du supportable, c’est l’atmosphère bruyante dans laquelle il nous enferme, parfois des journées durant. Bon sang, ce que ce bruit peut me rendre cinglée, c’est comme si j’avais la tête dans une essoreuse 24h/24, une pression qui me fait perdre l’équilibre. Le pire c’est qu’il me contraint à rester enfermée toute la journée par 33° à l’ombre : fantastique.

Depuis quelques semaines, je craque, je n’aspire plus qu’à une chose : le silence. Le bruit, à l’instar du silence met un certain temps à s’installer. On se rend compte de sa présence quand il est parti, quand par exemple on éteint un ordinateur avant de se coucher et qu’on se dit : « putain, en fait il est vraiment bruyant cet ordi ». Puis parfois, on se pose, on analyse et on se rend compte qu’il est omniprésent, qu’il ne s’arrête jamais. En général, à partir de là, c’est foutu, c’est reparti pour des semaines à ne dormir que d’un oeil, à se lever d’une humeur de cochon et à affronter la journée en se disant qu’on voudrait bien qu’elle se finisse vite pour pouvoir enfin goûter à la quiétude auditive.

Vous allez dire que j’exagère, que moi aussi, je suis un peu de Marseille, que ça ne peut pas être si affreux que ça le bruit quand on vit au beau milieu des champs. Je vous arrête tout de suite, ici, pas de répit pour les oreilles, bienvenue dans notre monde, bienvenue dans l’usine à décibels !

Ça commence en général très tôt, ou très tard, tout dépend de l’heure à laquelle aujourd’hui cesse d’être aujourd’hui pour devenir demain. Ces jours-ci, si le mistral ne se joint pas à la partie, ça commence entre 4 h 30 et 5 h du matin, quand Robert (l’ouvrier agricole, pas le hamster) se lève. C’est presque imperceptible, Robert est relativement discret, mais tout de même, il émane de son réveil une présence sonore qui nous réveille aussi malgré nous. Des pas dans le couloir, on commence tout doucement, la chasse qui se tire puis le glouglou de la machine à café, le pire est à venir. Le son de la clé dans la serrure, Robert s’en va. Sur l’oreiller, nos esprits sont alertes, combien de temps s’écoulera-t-il avant la prochaine vague de bruit ? Pouvons-nous nous permettre de nous rendormir un petit peu ? La prochaine attaque approche à grand pas, nos paupières à peine fermées frémissent au son des couverts dans le tiroir de la cuisine, qui, je le rappelle est juste derrière nos têtes. Entre le tiroir et nous, un simple mur, pas très épais à en juger par l’intensité du cliquetis des petites cuillers. Il faut dire qu’Adèle n’y va pas de mains mortes, Bing, Glong, Pan, sans la moindre délicatesse, elle dresse la table pour le petit déjeuner des mômes. Le chant du micro-ondes vient se superposer au crissement du sachet de pain de mie, et Boum, l’armoire se referme, Niak, elle se rouvre : quelqu’un a oublié le sucre. Le toaster prend à coeur son rôle de remplisseur de ventre de Lorenzo, Clac, Clac, Clac, les tartines sautent sans relâche. Sept heures, c’est là que les monstres sortent de leur chambre pour s’asseoir à table, c’est fini, nous ne dormirons plus. « Lorenzo, mais tais toi, tu me saoules » dit Sarah en laissant tomber son couteau BING, leurs petits pas lourds dans le couloir, Tap, Tap, Tap. La porte qui s’ouvre, qui se referme, qui se rouvre presque aussitôt : Sarah a oublié son sac, son baladeur, ses baskets DC Shoes, la porte se referme enfin. BRRRRRR, le moteur de la Ford démarre, Crrrcrrrcrrr font les pneus sur les cailloux. Sarah est partie. Lorenzo allume la télé au salon. Elle ne nous avait pas manqué, non, on avait à peine eu le temps de profiter de son absence. Lorenzo est sourd, il regarde très fort les dessins animés pendant qu’Adèle fait la vaisselle à grands coups d’éponge. Les tasses dansent dans l’évier en rythme avec le générique des Simpsons. Cling, bang, clong… Huit heures, la porte s’ouvre à nouveau, ça y est, Lorenzo s’en va. Au fond de nos yeux demeure cette lueur naïve d’espoir : peut-être allons-nous jouir d’une petite heure de calme, peut-être Adèle est-elle partie faire des courses. La porte claque encore une fois (et très fort, parce que le serrurier qui l’a réparée devait être boucher dans une vie antérieure et n’a jamais appris à réparer les portes), c’est raté pour ce matin.

La maison se met en marche pour la suite des hostilités : le grand ménage du matin. Nous avons le choix, soit nous tentons de nous rendormir en écoutant l’aspirateur (ça marche parfois, selon notre degré de fatigue), soit nous nous levons et affrontons la machine infernale dans la cuisine. Quel que soit notre choix, nous ne pouvons échapper à l’aspirateur, il est partout à la fois et ne s’arrête qu’au bout d’une grosse heure d’acharnement maniaque. C’est dans ces conditions que nous prenons notre petit déjeuner. Avec Adèle qui fait le ménage autour de nous, son monstre tentaculaire au bout du bras. Parfois, l’aspirateur s’arrête à mi course, nous pouvons profiter des conseils avisés (ou pas) de Marcel Ruffo sur France 5 grâce à la télé de la cuisine. Oui, il y a une télé dans la cuisine qui souvent passe le même programme que celle du salon avec cinq secondes de décalage. Oui, la télé de la cuisine fonctionne même quand l’aspirateur est allumé. Oui, nous souffrons de migraine dès le matin et c’est pas faute de nous terrer dans notre chambre autant que nous le pouvons. Mais l’épaisseur des murs ne résiste pas à l’attaque des tambours, nos tympans non plus. De neuf heures à midi cependant, nous sommes en règle générale épargnés. Seuls quelques cris ponctuent la trop calme fin de matinée : « Luna, file de là » Evidemment, il ne faut pas que la tante Yolande s’en mêle. Souvent elle appelle à la maison le matin et Adèle arpente les couloirs en disant « ouais ouais non non » parce qu’elle n’en n’a rien à foutre de ce que dit la tante Yo. Le téléphone est, après la télé, le deuxième ennemi numéro un. Il ne s’arrête jamais de sonner, pour tout et pour rien : les pubs, les copines de Sarah, les mamans des copains de Lorenzo, les employeurs des parents, le frère de Jean Baptiste, la famille. Dring Dring Dring, « ouais ouais non non non » « non monsieur, vous faites erreur, je ne suis pas propriétaire » Dring DRING « oui ma chérie, je viens te chercher à 14 heures » dring dring « allo ? ALLOOOOO ? ». La sonnerie du téléphone, c’est un peu le truc qu’on redoute comme le loup noir, parce que non content de nous crever les oreilles, le téléphone nous contraint à subir les conversations des autres qui parfois s’éternisent, nous cassant dans nos élans fornicateurs du matin.

Amis de la bonne humeur, bonjour, nous n’en sommes qu’à la première partie de la journée. Il nous faut aller prendre la douche. Personnellement, je n’aime pas la douche, je la vis comme une agression, c’est bruyant, ça brûle ou c’est trop froid (ce n’est en tout cas jamais à la bonne température). Après, il faut sécher les cheveux avec le sèche-cheveux, parce que sinon je prends froid entre la gorge et les oreilles, donc même en été, c’est séchoir obligatoire. Ca aussi dans le genre bruyant, on fait difficilement pire, parce que c’est très très près des oreilles. Heureusement, la tâche n’est pas trop longue à accomplir.

L’après-midi est le moment le plus agréable de la journée pour nos tympans, nous essayons d’en profiter au maximum, mais ça ne dure jamais assez longtemps. Et cette notion de calme demeure toute relative : il n’y a qu’une télé d’allumée, les aboiements du chien ne cessent par ailleurs pas, le vent nous repousse dans nos retranchements, il a atteint 80 km/h, on dit que demain, ce sera la même chose. Pour faire le vide afin de pouvoir mener cet article à bien, j’ai posé sur mes oreilles un casque qui diffuse de la musique. Les Arctic Monkeys dictent à mes doigts leur rythme de saisie. Clic Clic Clic, le bruit de mes ongles sur le clavier, je pense à Florent qui me disait souvent : « Arrête de martyriser ce pauvre clavier, qu’est-ce qu’il t’a fait ? ». Je l’ignore, j’ai toujours martelé les touches, tellement fort que les lettres s’effacent. Avant les singes arctiques, j’écoutais un album qui s’appelle : Exploding Head, c’est paradoxal, mais seul un bruit plus fort peut masquer les autres et celui que je laisse sortir de mon casque a été choisi, il n’est pas une nuisance. Malheureusement, depuis quelques mois, la musique m’apparaît de plus en plus insupportable, mes oreilles réclament vraiment la paix.

Robert est rentré, Robert tousse : Kof Kof, éternue : Watchaaaa, se mouche : Prou, chie : Prouuuuutblorpblorp et vomit parfois : Beuargl. Je me console en me disant qu’il va bientôt s’endormir dans le canapé. Le mistral quant à lui ne s’arrêtera que samedi soir. Même au dehors, le bruit me poursuit. La journée, les cigales chantent, dès l’instant où elles se taisent, les criquets prennent le relais, de conserve avec les crapauds et les moustiques frôlent nos oreilles dans la nuit : izzzzzzzzzzzizzzzzz. A la cuisine, le train-train reprend, c’est l’heure de préparer le repas, le Thermomix est en marche : brrrrrrrrrrrrrrrr tululu tululu. Vous ne connaissez pas le Thermomix ? C’est un ustensile réellement révolutionnaire qui permet de cuire et de mixer, mais qui détruit les oreilles au bout de cinq minutes. Sa petite soeur, la râpe électrique s’occupe de quelques carottes : crrrrrrrr, crrrrr…

L’après-midi, lorsque le temps est clément, nous nous installons sur la terrasse et mangeons des fruits en buvant du coca zéro (et si vous vous posez la question, j’ai bel et bien mangé du jambon, du yaourt et du chou à midi). Nous emportons de la lecture avec nous, mais il nous est bien souvent impossible de lire plus de trois phrases d’un coup : dans la piscine, Sarah et Lorenzo s’en donnent à coeur joie et se traitent de tous les noms ou se font des passes de ballon en comptant très fort (ils ont atteint hier les 300 passes). Ils sautent de tout leur poids et s’écrasent à la surface de l’eau : Splatch, quarante kilos de chair humaine entrent en contact avec la flotte. Ils ne s’arrêtent que lorsque leur mère les somme d’aller à l’eau en criant. Ici, tout le monde crie et parle en même temps que les autres, mais personne n’écoute personne. Sarah parait surprise lorsqu’à table, je lui passe le pain qu’elle réclame depuis dix minutes pendant qu’Adèle prie Lorenzo qui raconte tout et n’importe quoi de laisser parler les grands. En fond, on entend les couverts crisser sur les assiettes, Robert radote : « il fait chaud, je suis bronzé, j’ai fait de la taille, de la coupe et les cailloux de Châteauneuf du Pape sont gros, blancs et ils réverbèrent le soleil et Karl, il a pas de quoi manger le midi ». Lorenzo réclame du fromage à corps et à cris « fromage, fromage, j’aime la quiche et le roquefort » il tortille ses petits doigts boudinés à l’intention de son frère qui détient le pot de gruyère râpé « moi veux fromage ». Max n’ouvre la bouche que pour demander du sel, il essaye tant bien que mal de rester concentré et de ne pas péter les plombs et envoyer chier son frère qui est encore une fois en représentation de lui-même dans le rôle du petit garçon à sa maman un peu crétin qui adore manger du gras et qui ne sait pas couper sa viande. Sarah a mal au ventre et essaye d’exister dans tout le brouhaha : « Lorenzo il m’a fait trop mal au coude, il m’a frappée dans la piscine et m’a traitée de salope ». Personne ne l’écoute, pourtant, tout le monde l’entend. D’un coup, le silence se fait, les têtes se tournent d’un commun accord, les yeux s’ouvrent grand, « tais-toi Lorenzo ». La télé nous apprend que la petite fille de cinq ans, violée par son grand père à l’aide d’une bouteille de Châteauneuf du Pape a survécu et est en état de choc, on est tous consternés, Châteauneuf du Pape, c’est juste à côté. Vous l’aurez compris, en fond sonore par delà le reste, la télé continue de hurler.

Le repas est le moment le plus éprouvant de la journée. Nous quittons la table les jambes en coton comme au sortir de vingt minutes de montagnes russes après un shoot d’Ether. Incapables de dire un mot, nous allons nous brosser les dents en poussant quelques soupirs parfois ponctués, selon notre forme de râleries concernant la télé. La télé est notre punition du soir, il y a trois postes d’allumés : celui de la cuisine, celui du salon et celui de la chambre des petits. Lorsque je m’aventure dans les toilettes, je suis à l’endroit le plus exposé, je me prends les trois émissions à la fois. Je souffre désormais de constipation, impossible de me concentrer dans pareille atmosphère.

Quand vient enfin le soir, nous fuyons, loin, en pyjama, au milieu des champs, peu importe, mais le plus loin de la maison. Bien sûr, c’est le moment que choisissent les F-16 de la base militaire voisine pour faire leur petite sortie du soir. Les F-16 sont assourdissants, mes amis à qui je téléphone parfois vous le confirmeront, on ne s’entend même plus penser quand ces avions passent au dessus de notre tête. Il nous faut attendre, secouer un peu la tête pour chasser leur présence et réfléchir à ce que nous essayions de dire avant, en vain… Mais la maison est loin, c’est le principal. A partir de 21 heures, les gens se posent enfin (devant la télé, fallait-il encore le préciser ?) et nous profitons de la quiétude des soirées estivales. ENFIN ! Nous restons bien souvent jusqu’à la nuit tombée à l’extérieur, attendant patiemment que tout le monde soit couché pour rentrer et essayer de dormir. Je dis essayer parce que le mistral, lui ne se couche jamais. Pas de chance, il est déjà deux heures du matin et nous savons que dans deux heures, le réveil de Robert sonnera, nous propulsant de gré ou de force dans la journée de demain.

Les Marseillais ne mentent pas à propos du mistral, c’est un vent qui rend fou. Toute la journée, il sature les oreilles jusqu’à faire perdre l’équilibre aux plus sensibles. Le mistral pousse les sudistes à s’enfermer à double tour derrière leur triple vitrage malgré la chaleur étouffante. Le mistral s’arrête parfois, pour mieux revenir deux jours après. Et pendant ce temps-là, terrés au fond de leur lit, les yeux noircis de ces nuits à ne pas dormir, Max et son Kébab rêvent d’une cellule capitonnée.

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12 Responses to “L’impossible quête du silence et autres mistrals cinglants”

  1. Ophélie dit :

    Arf, ça m’a l’air horrible tout ça… j’ai jamais supporté le bruit, je ne pourrais jamais survivre chez vous, même avec des protections anti-bruits (ne citons pas de marque). Ici c’est tout calme (quand le voisin du dessous n’écoute pas sa musique de sauvage bien sûr !)

    • Le Kebab dit :

      Chui pas fan du bruit non plus, ça me rend contre productive. Mais je survis, pas le choix ! Seulement, ce serait mieux s’il y avait pas le vent… On a dormi 3 heures cette nuit, à force on devient des zombies

      • Ophélie dit :

        J’avais aussi ce problème à Stras dans mon appart merdique : voisins, rue avec bus qui klaxonnent et fenêtres mal isolées… du coup j’ai adopté les boules quies, sinon j’aurais passé mes journées à dormir au lieu d’aller en cours. C’était bien aussi pour l’époque où j’étais chez mes parents, quand mon père faisait exprès de faire la vaisselle en faisant un bruit du tonnerre (ils ont un lave vaisselle), juste parce que ça l’énervait que je dorme encore à 8h…

  2. Grégoire Annie dit :

    Des écouteurs de silence, ça n’existe pas ça ? Un peu comme les disques silencieux des jukes-box des bistrots d’antan ?

    • Dunaedine dit :

      Oui cela existe, des casques qui fonctionnent en supprimant le bruit alentour, de manière active. C’est redoutablement efficace. J’en utilise constamment un quand je suis chez moi.

      @Kebad et Maximus: à votre place je péterais un plomb. J’ai un besoin vital de calme. Plus que le vent c’est surtout l’ambiance de la maison qui me rendrait hystérique (ho écrabouillage du crâne des gens à coup de télé, miam… mieux encore sabotage de la télé pour qu’elle explose, plantant des morceaux de verres dans les crâne creux qui ne font qu’être la caisse de résonance de la télé).

      Je remercie fortement l’inventaire des trucs qu’on ne doit pas nommer selon Ophélie, mais qui me sont nécessaires pour dormir.

      • Ophélie dit :

        Je les vénère encore :)

        • Max dit :

          Moi, ça me fait mal dans les oreilles ces trucs, surtout que j’ai un ganglion douloureux par là. Du coup, j’ai vraiment du mal même si ça m’a sauvé la vie quand j’ai dormi à l’hôpital quand ma mère y était. Enfin, ceci dit, j’y songe pour cette nuit parce que ce vent va me rendre cinglée avant la fin de la semaine et que mon cerveau va exploser en en mettant tout partout sur les murs et que ça risque de pas plaire à tout le monde.

  3. Le Kebab dit :

    Nia, chui nulle, je réponds avec le compte de max. Du sommeil, viiiiiite.

    • Ophélie dit :

      Mééé, faut prendre le bon modèle, yen a deux différents : (déjà faut prendre la marque quiès) : celles qui sont en espèce de cire d’abeille entourées de coton (et bien pourries; celles-là font mal aux oreilles) et les autres en espèce de mousse en couleur fluo (celle-là sont agréables et ne font pas mal; en plus, si elles sont bien mises, tu n’entends quasi plus rien).
      Signé : Ophélie, docteur ès boules quies à ton service :)
      PS : effectivement, ça sauve les nuits à l’hosto ces petites merveilles !

      • Le Kebab dit :

        Tu m’en diras tant, faudra que je cherche, forcément celles que j’ai sont en cire et aie ouille les conduits auditifs, m’enfin grâce à elles, j’ai quand même pu dormir une bonne moitié de nuit ^^

  4. Deedlot dit :

    Ici, c’est un peu l’inverse.
    Je jette un coup d’oeil sur le thermomètre, qui m’indique joyeusement 35°C.
    Il va falloir être patiente, à 19h, il fera encore 30°. Et une fois que le soleil commencera à décliner, ces foutus pierres roses se feront un malin plaisir de recracher la chaleur qu’elles ont emmagasiné dans la journée.
    Et point de vent par ici. Il y a longtemps qu’il a déserté la plaine.
    L’été est étouffant à Toulouse, et pendant deux mois, je ne rêve que de Nancy, et des après-midi indolentes passées à la Pépinière, l’époque bénie ou je me souvenais encore du souffle du vent sur ma peau !!

    Ceci dit, si Max et toi voulez fuir le mistral, et le vacarme assourdissant de la maison familiale, la porte de mon appartement vous est grande ouverte !

    • Le Kebab dit :

      Ha la chaleur. On y a droit aussi , je compatis, c’est pénible. Et tu me donnes envie d’une glace, parce qu’à la pépinière il y a ce glacier qui fait des trucs étranges genre carotte (j’adore les carottes).

      Merci pour ton invitation, ça me fait chaud au coeur, on est invités de partout ces temps-ci mais je pense qu’on viendra vous rendre visite avant l’automne. En tout cas, ça nous ferait rudement plaisir, surtout que la timidité est passée et que je me sens bien mieux ces derniers temps =)

      Pis on a envie de voir le chaaaaaaaat ^_^

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